La critique
Il faut saluer le travail extraordinaire des metteurs en scène, scénographes et costumiers Cécile Roussat et Julien Lubek (dont nous avions récemment apprécié le talent dans Didon et Énée à l’Opéra de Rouen), qui a largement contribué à la réussite de ce projet. La mise en scène est foisonnante, énergique, burlesque et poétique à la fois. Olyrix, le 11/03/2017
Le spectacle s’adjoint un rôle muet interprété par Alex Sander Dos Santos. Ce dernier apporte une touche de fantaisie constante autour d’interventions décalées à la manière du Puck du Songe d’une nuit d’été. Sa présence résume bien l’esprit de cette production délirante confiée à Cécile Roussat et Julien Lubek, qui assurent tous deux la mise en scène, la scénographie, les costumes et les lumières – rien que ça! Un peu à la manière de l’excellente production du Roi Pasteur au Châtelet en 2015, leur travail truffé de détails fait preuve d’une inventivité admirable qui pourra dérouter les générations plus âgées, confrontées à un univers rocambolesque et déjanté. Evoluant dans un décor baroque et morbide teinté d’éclairages expressionnistes finement ciselés, les personnages, vêtus de costumes originaux, évoquent autant la famille Adams qu’une basse-cour d’opérette. Le rythme se montre parfaitement soutenu par la maestria des idées comiques qui se succèdent à un rythme effréné, de l’introduction d’un gyropode à l’apparition de lapereaux apeurés, en passant par la tête du barbon transportée facétieusement sur un plateau surmonté d’une cloche en métal. ConcertoNet.com